Diabète de type 2 : Une approche intégrative avec la Médecine Lifestyle
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En France, le diabète – qu’il soit de type 1 ou de type 2 – est en constante progression.
Bien qu’ils se traduisent par une hyperglycémie chronique – trop de sucre restant en circulation dans le sang – les deux types de diabète n’ont ni les mêmes causes ni les mêmes traitements.
A l’occasion de la prochaine Journée Mondiale du Diabète (le 14 Novembre), Isabelle Bouclier, Nutrithérapeute et coach Santé, te propose un tour d’horizon des différences entre ces deux pathologies bien distinctes et s’appliquera à démontrer que dans le cas du Diabète de type 2, modifier son lifestyle (son mode de vie – mais ça fait plus rêver en anglais non ?) en étant accompagnée de façon personnalisée, peut avoir un impact considérable sur l’évolution de la maladie.
Quelles sont les différences entre le Diabète de type 1 et de type 2 ?
Le Diabète de type 1 : une origine génétique et environnementale
En tant que maladie auto-immune, le Diabète de type 1 pousse l’organisme à détruire les cellules du pancréas qui produisent l’insuline.
Encore aujourd’hui, les origines de la maladie restent mal comprises. Cependant, des recherches sont en cours pour identifier les facteurs environnementaux et génétiques qui lui sont associés. En effet, la progression de cette maladie auto-immune pourrait être liée à plusieurs modifications de l’environnement et du mode de vie : accroissement de l’âge maternel à la naissance du premier enfant, type d’allaitement (allaitement au sein, lait infantile) dans les premiers mois de la vie, modification de la flore intestinale, exposition à des toxines…
Le Diabète de type 2 : entre antécédents familiaux et mode de vie
Souvent qualifié de maladie du siècle, le Diabète de type 2 correspond à une mauvaise utilisation de l’insuline par les cellules de l’organisme. Les prédispositions familiales sont l’un des facteurs de risque prédominants.
Mais ces facteurs génétiques sont très souvent associés à d’autres facteurs de risque environnementaux modifiables tels que : l’alimentation déséquilibrée, le manque d’activité physique et la sédentarité, le surpoids ou l’obésité, le tabagisme (actif ou passif).
La glycémie et l’insuline : Comprendre leur rôle dans le corps
Qu’est-ce que la glycémie ?
On a toutes vues sur nos bilans sanguins la ligne « glycémie à jeun ». Ce chiffre indique le taux de sucre dans le sang au réveil. Ce taux fluctue toute en fonction de ce que l’on mange mais aussi en fonction de l’heure, de notre état de stress et de notre activité physique.
Pour que tout aille bien, il doit rester dans le sang une petite réserve de sucre qui nous permet de nous sentir alerte et pleine de vitalité. Cette réserve doit être stable et non pas soumise à des fluctuations importantes. Sans quoi on se prépare à quelques réjouissances du genre : vertiges, irritabilité soudaine, fringales incontrôlables, fatigue, difficultés de concentration… C’est cette réserve qui signale à notre système nerveux que tout va bien, qu’il n’y a pas lieu de stocker les futurs repas pour une éventuelle disette. Il y a de l’énergie disponible pour des fonctions physiologiques optimales et que l’on puisse fuir ou se battre s’il y a un danger. Et oui a été conçue pour des actions toutes simples de survie !
Le rôle essentiel de l’insuline
L’insuline est une hormone produite par le pancréas. Elle est libérée lorsque l’on vient de manger et que le taux de sucre est trop élevé par rapport aux besoins du moment. Elle transporte l’excédent de sucre dans les cellules, les muscles, le foie et les cellules graisseuses afin de produire de l’énergie qui sera stockée pour des besoins ultérieurs plus importants. C’est donc un processus normale de produire de l’insuline.
Dans le cas du Diabète de type 2, on passe d’abord par un stade de prédiabète où l’insuline peine à remplir son rôle. On parle de résistance à l’insuline. Lorsqu’elle est libérée trop fréquemment à cause de grignotages par exemple, les cellules ne répondent plus à l’arrivée de glucose supplémentaire. Ce sucre est alors transformé en graisse – considérée comme moins dangereuse pour l’organisme et utile à la fabrication hormonale – stockée dans les cellules adipeuses mais aussi autour du foie, puis des organes de la sphère digestive. C’est la fameuse petite bouée qui s’installe et que l’on ne parvient pas à déloger. Autour du foie, cet afflux de graisses conduit, dans les cas extrêmes, à la stéatose – la maladie du foie gras.
Signes et symptômes d’un déséquilibre glycémique
Le diabète est une maladie silencieuse qui s’installe dans le temps et que l’on découvre souvent au hasard d’un bilan sanguin. Cependant certains signes peuvent vous alerter sur d’éventuelles perturbations de la glycémie : baisse d’énergie après un repas, soif excessive malgré une bonne hydratation, envies de sucre incontrôlables, perturbation des signaux de la faim et de la satiété, difficulté à perdre du poids, symptôme prémenstruel exacerbé, maux de tête au réveil…
Adopter la Médecine Lifestyle pour mieux vivre avec le diabète de type 2
Tenir un journal des symptômes et de l’alimentation
Isabelle recommande souvent de tenir un journal de tous les symptômes évoqués ci-dessus. Il est également intéressant de les corréler à un journal alimentaire afin de repérer les aliments, les associations d’aliments ou les moments de la journée qui donnent lieu à ces manifestations.
On n’hésite pas à prendre conscience des changements de digestion, de sommeil, d’énergie… ce sont autant d’indices que l’on utilise en Nutrithérapie afin de dresser un Bilan Fonctionnel et de visualiser quelles sont les causes racines des symptômes.
Rééquilibrer ses repas pour réguler la glycémie
S’il n’y avait qu’une seule chose à faire, ce serait de remettre du végétal au cœur de ses repas. « Eat the rainbow » disent les Anglo-Saxons. Les fibres sont de puissants régulateurs de la glycémie et leur couleur signifie chacune la présence d’anti-oxydants spécifiques.
De plus, en atteignant plus vite la satiété, on limite les envies de sucre, on réduit l’apport en aliments ultra-transformés eux-mêmes riches en sucres que le corps ne reconnait pas et n’utilise pas pour produire de l’énergie – donc il les stocke, hello petite bouée !
Il est également primordial de redonner une place royale au petit déjeuner. Peu importe l’heure à laquelle il est pris, le premier repas de la journée doit impérativement être à tendance salée. Il y a mille et une façon de construire un petit déjeuner nutritif et gourmand à la fois sans y passer des heures. Passées les premières réticences, mes patientes se découvrent des appétences surprenantes mais qui leur correspondent. Et quand elles en observent les bénéfices, elles ne font plus jamais marche arrière.
Pour celles qui n’ont pas faim au réveil… oui oui on vous voit, il y en a toujours une ! Réfléchissez au repas de la veille : il est peut-être trop copieux, trop sucré, trop arrosé – ça arrive – ou trop tardif, accompagné de grignotages en soirée. Il s’agit donc juste de rétablir l’équilibre sur la journée.
Adopter des habitudes de vie équilibrées
Faire de l’exercice au quotidien
Remettre du mouvement dans sa vie. Pas besoin d’aller à la salle, il est tellement facile de bouger sur une journée si on y réfléchit bien : escalier, se garer à l’autre bout du parking, marcher en passant ses coups de fils, danser, jouer avec ses enfants et si on veut aller plus loin, toute activité sportive que l’on fait parce qu’on l’aime et pas pour se punir.
Prioriser le sommeil et réduire le stress
Mettre son sommeil à l’honneur en instaurer de nouvelles routines.
Revoir son hydratation en eau pure et de réduire le café, l’alcool et le tabac dans un premier temps.
Prendre soin de soi au quotidien pour une meilleure santé
On se rappelle que l’on fait, chaque jour, de son mieux, que chaque petite victoire compte et que prendre conscience des messages envoyés par le corps, c’est déjà un premier pas vers la réappropriation et l’optimisation de sa santé.
Et quand on se sent submergé par le changement, que l’on ne sait pas par où commencer, que l’on souhaite faire le tri parmi toutes les informations santé et nutritionnelles qui circulent, on se fait accompagner de façon personnalisée. C’est le cœur de la Nutrithérapie.
On n’hésite pas à demander un bilan sanguin dans lequel on fait doser la glycémie à jeun mais également l’hémoglobine glyquée – HbA1c – qui permet d’avoir une vision de l’équilibre glycémique des deux à trois mois précédents.
Isabelle Bouclier, Nutrithérapeute, propose une approche complète et individualisée. Elle est présente tous les jeudis à La Maison Gaïa. Réserve un appel découverte pour commencer ton chemin vers le bien-être.
Chaque parcours de soin ou de bien-être est unique. À travers nos différentes pratiques et approches thérapeutiques, nous encourageons à écouter ton corps, à adapter tes choix de santé et à considérer chaque geste comme un pas vers un mieux-être global. Que ce soit pour prévenir, accompagner ou compléter des traitements, nos thérapeutes vous guident vers un équilibre durable.
N’hésite pas à prendre contact avec nos thérapeutes pour découvrir comment ces approches peuvent s’intégrer à ton chemin personnel et faire partie intégrante de ton bien-être quotidien.
Si tu as tout simplement envie de nous rencontrer, de visiter la Maison et/ou de voir comment nous pouvons t’accompagner, on t’invite à prendre rendez-vous juste ici.
En attendant, prends bien soin de toi !
Jessica & Chloé